«Tu sais mon amour, tu as toute la vie pour apprendre et surtout pour apprendre à te connaître.» En m’écoutant parler à mon fils à cet instant même quelque chose m’a frappé. C’était clair, la suite était «Tu es ton meilleur ami». Et moi alors… Si j’étais ma meilleure amie, qu’est-ce que je me dirais? Qu’est-ce que je ferais? Pour quelle raison est-ce que je serais en chicane avec moi-même si j’étais ma meilleure amie? Probablement parce que je ne passerais pas assez de temps avec elle, moi. Je ne sais pas si je dois dire elle ou moi rendu ici 🙂 Je vais dire, moi.
Si j’étais ma meilleure amie, je m’écouterais parler. Je questionnerais mes doutes. Je me rassurerais sans cesse. Dans les moments plus difficiles, je m’écouterais pleurer en ayant autant de compassion pour moi-même que j’en ai pour ceux qui m’entourent. Après tout, je suis toujours celle qui rappelle aux autres combien il est naturel de pleurer, de baisser les bras et de se relever encore plus fort. Qui n’a pas de bas pour accompagner ses hauts ? Tant que les bas ne semblent pas être un éternelle recommencement, on est toujours en train d’avancer.
Si j’étais ma meilleure amie, je me sortirais tous les soirs pour prendre l’air parce que je sais que ça m’aide à dormir. Ce serait le moment idéal de prendre de mes nouvelles, de me raconter ma vie et d’en profiter pour m’encourager quand je sens l’essoufflement vouloir l’emporter sur mon enthousiasme. Je sais qu’après cette jasette le temps d’une marche m’aurait fait le plus grand bien.
Si j’étais ma meilleure amie, je me fixerais un RDV chaque semaine pour réaliser une activité sportive juste pour le plaisir de me dépasser; jogging, natation ou zumba. À deux on dépasserait nos limites en laissant sortir notre fou. Je suis folle de toute façon, ce ne serait pas une surprise pour elle de me voir lâcher mon fou. De toute façon, je ne me sens jamais jugé par ma meilleure amie. Je me sortirais magasiner une avant-midi complète. Je me trouverais des soldes supers et je me convaincrais d’essayer des morceaux que je n’aurais jamais osé porter pour rire ou pour faire différent.
Si j’étais ma meilleure amie, j’aurais confiance en moi et je m’appuierais dans la réalisation de mes entreprises. Je me répèterais : Steph, sois moi-même! C’est la meilleure façon de réussir ce que j’entreprends. J’aurais signé mon album de finissants avec ceci «Just be and do your best. You will success.» Je m’aurais aidé toutes ces fois où je me mettais trop de pression sur le dos en renouvelant toute ma confiance.
Si j’étais ma meilleure amie, je serais peut-être jalouse de ma vie de couple. Je serais peut-être jalouse de ma vie de famille et de l’amour qui en jaillit. Si j’étais ma meilleure amie, je saurais que ce n’est pas toujours rose chez moi non plus. Je saurais que ce qui me rend jalouse, c’est plutôt le résultat d’une attention toute particulière que j’accorde à ma relation avec mon mari et avec mes enfants et je m’en inspirerais tous les jours.
Si j’étais ma meilleure amie, je serais reconnaissante pour l’amour sincère et inconditionnel que je me porte. Je me rappellerais sans cesse qu’ensemble on forme un tout unique et complet. Ensemble, on a le reste de notre vie pour avoir du fun 🙂
Et toi, si tu étais ta meilleure amie…
Qu’est-ce que tu aurais enfin de courage de réaliser?
Quel serait le premier conseil que tu te donnerais?
Quelle serait la plus grande qualité que tu souhaiterais te souligner?