Je ne dois pas être la seule maman à raffoler de son enfant de 2 ans. Mais, je suis peut-être une des rares mamans à raffoler de la période de 2 ans. Cette période qu’on appelle le Terrible two. Oh lala! Vous savez certainement de quoi je parle. Entendre des NON ! pour tout et pour rien. Regarder son enfant se jeter par terre et s’agiter comme un ti-morceau de bacon qui frit. C’est pas mignon ? 🙂 Bien sûr que non, mais c’est possible de désamorcer ces crises.
Exemple. Hier soir, nous sommes allés mangé une crème glacée. À la crèmerie, il y a une terrasse qui mène vers une glissade géniale. Nous avions clairement dit aux enfants que nous leur permettons 3 glissades et qu’ensuite nous allions partir. Les deux grands ont pris en main leur petit frère et ils ont glissé avec lui. Ils sont remontés le sourire aux lèvres pensant à redescendre encore et encore. À leur troisième glissade, nous sommes descendu les rejoindre et nous avons annoncé qu’il était temps de partir. Notre petit bonhomme de deux ans a essayé de se faufiler pour remonter et glisser à nouveau, mais papa l’a attrapé juste à temps. J’avais rien vu de la scène, j’ai compris quand j’ai entendu ses pleurs de désespoir. Je suis allée vers lui et je lui ai dit. «Tu voulais glisser encore?» Il m’a répondu «Oui» avec quelques sanglots. Je lui ai rappelé qu’on avait promis 3 glissades et que nous devions partir. Il s’est calmé et nous sommes partis. C’est simple! Il s’est senti compris et il s’est calmé. Là, j’ai évité une crise de larmes qui aurait pu perdurer, mais ça marche aussi très bien avec les «Non!». Il suffit d’obtenir un «Oui» de sa part. J’appellerais ça, la Stratégie du vendeur 🙂 How to get a Yes!!!
«C’est l’heure de partir!» et on obtient : «Non! moi, pas partir!» Essayez d’argumenter avec un enfant de deux ans qui veut jouer au parc pour le convaincre qu’il est mieux pour lui d’aller siester. Bonne chance! hahahah ! Mais essayez quelque chose du genre: «Tu veux rester jouer?» Je gage qu’il va transformer son Non en Oui ! Et là, c’est plus facile de faire passer le départ. «C’est l’heure quand même de partir!» et on peut même changer son attention et l’aider à se lever et ranger ses jouets en discutant.«À quoi tu aimes jouer au parc ?». J’ai solidement éviter des crises avec chacun de mes enfants en prenant ce chemin. Il y a tellement de possibilités de crises dans une famille que toutes celles que je peux éviter facilement par des stratégies simples et efficaces, je dis Go!
Sincèrement, mon dernier a deux ans et je savoure tous ces moments où il me raconte ce qu’il a fait ou mangé avec son vocabulaire approximatif. Qu’il me dit «Maman, regarde ce que moi fait!» Qu’il fonce à vélo. Qu’il fait des sauts de la mort dans les jeux gonflables parce qu’un grand est passé devant lui et c’est ce qu’il a fait. Qu’il échappe un pipi par terre et qu’il me dise: «M’escuse maman» tout désolé. Qu’il me fasse des gros colleux ou des nez-nez. Qu’il nous interpelle pour faire la bataille sur le lit. Adorable!!! Terrible Two! Non! C’est pas du tout comme ça que je vois tous ces beaux moments! Tout est une question de perspective. Changer son regard sur son enfant, c’est voir en lui le potentiel qui l’habite.